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Des amis sont ensemble depuis quelques temps, mais lorsqu'ils ont annoncé leurs fiançailles, les parents ont déclaré qu'ils étaient trop jeunes et devraient attendre longtemps avant de pouvoir se marier. Et voilà qu'ils nous annoncent qu'ils attendent un bébé et qu'ils veulent se marier dans quelques mois ! Que leur conseilleriez-vous ?
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LE CORPS
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Intervention faite lors de la première rencontre Amour et Vérité
Afrique de l’Ouest (été 2003)
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L’amitié entre un homme et une femme, en dehors du couple que l’on forme avec son conjoint, pose question. Comment discerner qu’on ne glisse pas vers une infidélité du cœur ?
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ces fiancés n'ont pas été catéchisés, mais ils semblent fiers de savoir qu'à l'Eglise, on se marie pour le pire et le meilleur. Avec un brin de malice, je rectifie assez vitre l'expression : "l'Eglise, ce n'est pas comme au cinéma, ici, vous vous mariez pour la vie. Pour que votre union soit pleinement vivante ! ".
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Un recueil de lettres qu'un parrain a écrit à sa filleule, jeune mariée. Voici enfin un texte spirituel sur le mariage d'une ferveur brûlante qui tire toutes les conséquences de la théologie novatrice de Jean-Paul II.
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Résumé :
Savez-vous que vous pouvez vivre votre sexualité autrement de façon autonome et indépendante, libéré des contraintes contraceptives . La contraception n'est pas la seule manière pour vivre votre sexualité. Ces méthodes, fiables et écologiques, permettent ou couple de vivre une sexualité responsable, sans avoir recours à un acte médical. Elles ne comportent aucun risque sur les plans physiologique et psychologique. Elles peuvent favoriser la venue d'un enfant et sont tournées vers le don de la vie. Elles privilégient la communication dons le couple pour qui la sexualité n'est plus un sujet tabou. Elles permettent une meilleure connaissance de soi, de l'un et de l'outre. Bien vécues, elles sont facteur d'épanouissement pour le couple et favorisent l'harmonie sexuelle.
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Ta question est délicate et montre un réel désir de discerner quel est le projet de Dieu pour toi et ton fiancé.
Il me semble discerner deux questions dans ton interrogation. D’une part tu parais t’interroger sur ta vocation (vie consacrée / vie conjugale) et d’autre part te demander, dans le cas où tu es appelée à te marier, si c’est bien ce jeune homme que le Seigneur te « destine ».
Permets-moi de te dire, en ce qui concerne la vocation au mariage, que former un couple, ce n'est pas seulement partager sa vie avec un autre, partager le même lieu d'habitation ni même un projet commun, un idéal commun.
Se marier, c'est tout donner !
Ce peut être accepter que ce projet d'avancer ensemble vers le Seigneur, soit plus difficile que tu ne le penses, qu'il dépende aussi de l'autre, de sa vie, de son projet personnel et de ses désirs qui vont évoluer dans le temps, de sa famille, de son histoire…. C'est prendre un risque, commencer une aventure qui nous dépasse, dont on ne sait pas où elle va me conduire, avec un autre.
Créer un couple, c'est une première fécondité ! C'est fonder une famille, avoir des enfants ou pas…
C'est un équilibre à réinventer au fil du temps, en confiance, en avançant, en s'engageant !
C'est, sans doute, savoir ce à quoi tu es prête à renoncer dans tes désirs, tes projets, pour le bien de votre couple, pour le bien de ton conjoint, pour son accomplissement, c'est apprendre à vivre le pardon, la réconciliation.
Cet engagement l'un envers l'autre, il te faudra, il vous faudra le renouveler chaque jour.
Essaie de réfléchir, de regarder autour de toi, d'en parler : Es-tu prête pour tout cela ? Est-ce que ton désir personnel le plus fort est de faire grandir, aboutir votre projet commun ?
La vocation de tout homme est l'amour !
Le mariage est le chemin ordinaire et commun à tous pour vivre cette vocation à l'amour.
As-tu, avez-vous une autre vocation ?
Je crois que c’est dans la prière, personnelle et commune, que vous pourrez avancer dans ce discernement, éventuellement avec votre accompagnateur spirituel, si vous avez la chance d'en avoir un !
D’autre part, tu te demandes peut-être si c’est « le bon », celui que Dieu « veut pour toi ».
A ce sujet, prendre garde de ne pas croire que « faire la volonté de Dieu pour toi » signifie que c’est Dieu qui choisit ton conjoint pour toi !
Faire la volonté de Dieu signifie plutôt « choisir d’aimer ». C’est à toi de choisir qui tu vas aimer d’un amour conjugal. Dieu nous a créé libre. C’est donc ta liberté, ta responsabilité de choisir celui que tu aimeras toute ta vie fidèlement.
Tu peux bien sûr demander au Saint Esprit de t’éclairer dans ce choix, lors d’une retraite ou d’une discussion avec un père spirituel, mais il ne décidera pas à ta place.
Sinon, dès qu’une difficulté se présentera (et il s’en présentera inévitablement), la tentation est grande d’accuser Dieu, comme Adam au jardin d’Eden : « la femme que tu m’as donnée, c’est elle qui… ».
Ce choix que tu dois poser, que vous devez poser l’un envers l’autre, vous serez amenés à le renouveler chaque jour si vous décidez de vous engager ensemble pour la vie.
Bonne réflexion et bon cheminement donc.
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De nombreux témoignages font état de la difficulté de vivre avec un conjoint qui ne partage pas ses croyances religieuses.
- « Mon mari est athée et j’ai du mal à le vivre. Il me dit que la religion est pour les faibles et il m’est difficile d’être pleinement heureuse dans ma vie de couple car je ne me sens pas reconnue dans cette dimension spirituelle de ma vie. Je prie pour lui mais je ne vois pas de changement et cela me peine et me décourage. »
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« Au fil des années, je me suis rendue compte que je ne parlais presque plus à mon mari (sauf pour les choses matérielles, bien sûr : là, il retient ce que je dis, probablement parce que c’est utile pour lui). Lui, en revanche, me raconte tous les soirs sa journée, et j’en suis venue à penser que c’est en grande partie pour cela qu’il m’a épousée : comme les héros des pièces de théâtre classique, il a besoin d’un confident. Cela ne semble pas le déranger que je ne dise rien : je crois même que cela lui laisse plus de temps de parole ? »
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« Trop » ? Qu’est-ce à dire ? Trop par rapport à quoi ? Qui décide de ce superlatif absolu ? Où est la limite entre le trop et le « pas assez » ? Comment trouver ce point d’équilibre, d’homéostasie, qui puisse satisfaire de façon harmonieuse mari et femme ?
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Quand on aime, on a envie de savoir où on va... C'est un peu comme quand on a envie de passer de super vacances : si on va n'importe où, sans se poser de questions, et sans carte routière, on aura sans doute de belles découvertes, mais on risque aussi de se retrouver dans des coins affreux...
Pour discerner un peu votre projet, voici les questions que vous pouvez vous poser, seul, puis en couple :
- Que voulez-vous faire de votre vie ?
- Quel amour voulez-vous vivre ?
- Si vous voulez construire un amour durable et solide, il est illusoire d'attendre qu'il se construise tout seul : c'est par vos réflexions, vos projets, vos décisions, vos engagements, qu'il va se construire petit à petit. Comme pour une maison : si vous la bâtissez sans faire de plan, elle risque de s'écrouler !
Commencez donc par réfléchir à ce que vous voulez.
Ensuite, voyez avec votre ami si vous avez les mêmes attentes.
Si vous voulez construire toute votre vie autour de cet amour, avoir des enfants et vivre ensemble pour toujours, c'est important, indispensable même, de s'engager. L'amour a besoin de la force de l'engagement, qui est volonté explicite et formelle de passer au-dessus des obstacles que tout couple rencontre tôt ou tard sur son parcours. Associer "aimer" et "volonté d'aimer". Deux notions apparemment contradictoires : que reste-t-il de l'amour quand il est le fruit d’une volonté, sous-entendue contraignante ?
En réalité, la volonté d'aimer n'est pas une contrainte mais un moteur puissant qui pousse chaque conjoint à dépasser ses propres limites, à dépasser les limites de l'autre, pour trouver ce que chacun a de meilleur et le faire fructifier. L'engagement ne garantit pas le succès de la relation. Mais il y contribue fortement : il est garant de la constance, de la stabilité, du désir de réussir, nécessaires pour évoluer vers plus de maturité, vers un plus grand amour.
Trop de sécurité étouffe, mais trop d'insécurité inhibe.
L'engagement permet aux couples de résoudre leurs difficultés en ayant la satisfaction de savoir que l'affrontement et les conflits ne remettent pas en cause leur projet initial ni leur amour. Cet engagement va déterminer, souvent, la qualité de la relation : si celle-ci se vit dans la réserve quant à l'avenir, dans l'incertitude quant à la solidité des sentiments, elle sera totalement différente de la relation où l'enthousiasme est tellement grand que l'engagement ne fait plus (trop) peur... Oui, souvent l'engagement fait peur : on est responsable de celui envers qui on s'est engagé. Terrible défi !
Donc, commencez par clarifier vos projets. La suite se fera en fonction de cette première réponse.
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Mon copain et moi (21 et 25 ans) sortons ensemble depuis un an et demi et souhaitons nous marier, mais nous allons être séparés pendant 4 ans. J'ai essayé d'en parler avec mes parents, qui m'ont surtout parlé des difficultés du mariage. Je suis la petite dernière et tous mes frères et soeurs me considèrent comme la petite dernière, trop jeune pour ce genre d'engagement. Je ne sais pas si je dois me marier maintenant ou pas, que faire ?
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Après 5 ans avec mon copain nous avons rompu car il m'a trompé avec une autre pendant plusieurs semaines. Nous avons rompu le contact mais je n'arrive pas à tourner la page. Jusqu'où peut-on pardonner ? Peut-on construire un couple sur ces bases ?
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Mon copain a des doutes sur sa vocation. Il me demande 6 mois pour discerner. Je ne me sens pas respectée dans cette demande. Que faire ? Dois-je lui fermer mon coeur pour ne pas être déçue s'il choisit la prêtrise dans 6 mois ?
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Sidération, voilà bien le mot qui caractérise ce qui vous habite devant la volte-face inattendue de celui qui vous tenait autrefois des propos enflammés : « Mon fiancé, m’écrive-vous en effet, vient de m’apprendre qu’il ne m’aimait pas et qu’il avait décidé de me quitter. Je suis dans une détresse morale terrible… »
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Il existe, chez certaines personnes, une persistance à croire que l’Église n’est pas pour le plaisir dans le couple et elles n’osent pas parler sexualité, pourtant :
- Le mépris de la chair n’est pas dans la Bible
- La sexualité est bonne et voulue par Dieu.
Rien n’est interdit par l’Église dans le couple, dans le respect de chacun, sinon de faire l’amour sans amour !
Mais tout n’est peut-être pas aussi spontané et simple que nous l’aimerions : aussi étonnant que cela puisse sembler : aimer, cela s’apprend et il faut donc en parler !
Cependant, tout n’est pas “parole“ ! Prendre soin de son corps, introduire de la fantaisie dans la relation amoureuse, améliorer la communication verbale, savoir reconnaître le langage du corps (non-dit) de celui qu’on aime, sont déjà des chemins vers l’union sexuelle harmonieuse.
Sexualité veut dire : différence homme-femme et nous sommes entièrement sexués ! Le corps (l’aspect physique et biologique), le cœur (nos différentes manières d’envisager une relation, de dire son amour) l’esprit (manière de voir les choses, de penser, de travailler, de commencer un ouvrage, ou même de lire un livre ou une revue…). De même, nous avons souvent des dons et qualités différentes, sans vouloir caricaturer ! Tu peux jouer à les rechercher avec ton fiancé.
Là où, comme tu le dis, il faut parler, ce peut être, par exemple à propos des besoins respectifs (avoir la simplicité de dire ce qui me fait envie, ce dont j’ai besoin), des différences de rythmes, des pulsions, d’une certaine impatience et du désir qui est bien souvent différent.
Déjà, durant les fiançailles, vous pouvez établir des rituels amoureux qui vont préparer les relations sexuelles :
- Construire des relations de confiance et de respect mutuel
- Valoriser l’intimité
- Prendre le temps de se parler, de se “dire“ en vérité
- Faire des projets : qu’avons-nous en commun tous les deux, pour l’avenir ?
- Expérimenter la maîtrise de soi
- Se demander pardon si c’est nécessaire
- Connaître les gestes et les touchers qui font plaisir, les caresses, les expressions de tendresse.
Cette rencontre des corps, acte sexuel, se prépare déjà dans votre cœur, par toutes choses, paroles et gestes, services qui permettront le don véritable et vrai des conjoints dans l’acte sexuel… et elle demande du temps !
Quand tu dis souhaiter “parler sexualité“ avec ton fiancé, peut-être voudrais-tu aussi envisager la fertilité de votre futur couple, la responsabilité si belle de parents ?
Il existe des méthodes d’auto-observation qui permettent de connaître son corps, d’espacer ou limiter les naissances ou, dans certains cas, de favoriser la conception d’un enfant. Là encore, il faut en parler et tu as bien raison, durant le temps des fiançailles. C’est le couple qui se prépare, qui choisit, qui s’engage et il faut être aidé au début et suivre, ensemble, une formation. Ces méthodes favorisent le dialogue et la tendresse dans le couple, dans l’harmonie et le respect des corps.
Dans tous les cas, deux choses pourront vous aider à aborder le sujet.
D’une part, la lecture commune de livres sur le sujet. Vous trouverez une sélection de livres sur le site au lien suivant :
/index.php/livres/la-sexualite-et-le-corps
Mais ce qui peut vous aider davantage est de faire ensemble une retraite, où le thème de la sexualité est très souvent abordé. Entendre un intervenant extérieur exposer les grands principes de la sexualité masculine et féminine vous permettra d'avoir une base commune pour vous réapproprier le sujet en tête à tête. Les week-ends à Ourscamp ou, si vous avez le temps, la semaine de formation proposé par l'AFCP (en juillet, août ou novembre) proposent d'excellents enseignement à ce sujet.
Alors, faut-il parler “sexualité“ avant le mariage ? Oui, bien sûr !
- Oui, pour se connaître et se dire en vérité
- Oui, pour faire des projets
- Oui, pour s’apprivoiser
- Oui, pour choisir
- Oui, surtout à l'heure actuelle où elle s'étale partout, donnant par là un tas d'idées fausses sur ce qu'est ou devrait être une vie sexuelle épanouie.
Oui ! Oui ! Oui ! En route !
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Votre fiancé a-t-il conscience de ce problème ? Le prend-il au sérieux ?
Avez-vous ensemble le désir de changer quelque chose dans votre mode de relation ?
La violence, qu’elle soit seulement verbale ou non fait toujours entrer dans un cercle vicieux.
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"Mon fiancé et moi souhaitons vivre la chasteté pendant nos fiançailles, mais c'est très difficile, nos fiançailles seront longues et nous n'osons pas en parler avec notre père spi. J'ai l'impression que nous sommes le seul couple de jeunes cathos à ne pas y arriver !
De plus, j'en veux parfois à mon fiancé de ne pas tout mettre en oeuvre pour vivre cet idéal. "
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Il serait raisonnable que vous preniez de vous-même un peu de distance et ne demeuriez pas dans l'espérance d'un recommencement, même si cela ne vous fait pas envie.
Il semble que votre amoureux soit très indécis, mais n'est-ce pas vous qui ne voulez pas entendre qu'il souhaite une rupture, même si elle n'est pas définitive…
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