« Mon mari n’est pas chrétien et je souffre qu’il ne partage pas ma foi. Comme j’aimerais la lui transmettre, ne serait-ce que pour mes enfants ! » Quand on a rêvé d’avoir un jour une famille élevée chrétiennement, vivant chaque dimanche un temps fort, spirituel et festif à la fois, et qu’on se retrouve seule à la messe dominicale, la déception par instant peut faire très mal. Surtout que le jour de vos noces, peut-être espériez-vous plus ou moins que votre mari, si gentil et intelligent par ailleurs, ne manquerait pas d’évoluer et de découvrir les merveilles de Dieu.

Il est sûr aussi que vous avez des raisons de croire que vos enfants auront du mal à se situer par rapport à la foi, ne sachant pas toujours quel parent imiter. Si bien que vous vous demandez comment transmettre à celui que vous aimez ce trésor qui vous aide à vivre.

Eh bien, sachez tout d’abord qu’en toute rigueur de terme, la foi ne se transmet pas. La foi est un don de Dieu, et n’enjambez pas l’Esprit pour la lui inculquer absolument. Un prosélytisme intempestif pourrait retarder l’heure de Dieu. Est-ce à dire que vous ne pouvez et ne devez rien faire ? Certainement pas : c’est Dieu qui donne la foi, mais vous pouvez en être un signe. C’est la qualité de votre vie chrétienne qui peut intriguer et ouvrir les yeux les plus fermés.

Or, une vie chrétienne de femme mariée n’est pas une vie de moniale : un mari ne doit pas avoir l’impression que Dieu est son rival dans le cœur de sa femme, mais qu’Il est au contraire Celui qui fait que sa femme l’aime de plus en plus. Puissent votre fidélité, votre tendresse, votre dévouement de tous les jours l’amener à se dire : pour qu’existe un amour pareil, il faut qu’il y ait Quelqu’un discrètement à l’œuvre en elle.

Vivre une foi joyeuse, signe de Dieu

Le Père d’Heilly, fondateur des Centres de préparation au mariage, disait souvent : « Quand vous êtes mariés, Dieu ne vous appelle jamais à côté de votre mari, a fortiori contre votre mari, mais à travers ses besoins raisonnables » (notons quand même en passant le mot « raisonnables » !).

Si la qualité de votre amour est le signe par excellence, il reste qu’il vous est possible, à un moment opportun, de dire à votre mari le désir de le voir non pas croire forcément, mais de chercher avec vous et comme vous la vérité. Car il y a une vérité, et il n’y en a qu’une : ou Dieu existe, ou Il n’existe pas. Si bien qu’il vous faut étayer votre foi, la fortifier, en priant à l’église pour deux.Vous êtes conviée à une foi joyeuse qui sera davantage un signe que cette souffrance d’une foi non partagée.

 

 

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