Si on est amoureux de quelqu’un du même sexe, cela veut dire qu’on a une attirance homosexuelle. Ce qui ne veut pas nécessairement dire que l’on est homosexuel.
Il y a trois types d’attirance homosexuelle :
- l’homosexualité « choisie », par ceux qui veulent essayer ce type de relation;
- l’homosexualité profonde, qui semble innée ou acquise dans l’enfance.
Mais en fait, on n’en connaît pas vraiment les causes :
- Il semblerait que certains « naissent comme ça », et sont, depuis toujours, attirés par les personnes du même sexe.
- Beaucoup de spécialistes admettent l’idée qu’elle a souvent des causes d’origine psychologique (traumatismes liés à la petite enfance):
Parfois aussi, la déception des relations hétérosexuelles ou l’absence de partenaire du sexe opposé (prisons) conduisent les jeunes à avoir des relations « homo » et progressivement, à s’installer dans la bi-sexualité.
Que faire si l’on est amoureux d’une personne du même sexe ?
1° L’homosexualité ne peut être mise sur le même pied que l’hétérosexualité:
- Inadéquation des organes ;
- Impossibilité de descendance ;
- Souvent, difficulté de fonder un couple stable parce que les sujets sont souvent porteurs de blessures psychologiques profondes ;
2° Les homosexuels ne doivent pas être jugés ni condamnés :
3° Oser se poser la question du pourquoi de cette attirance, et repenser les relations interpersonnelles
Comme beaucoup de spécialistes semblent d’accord pour dire que l’homosexualité est “construite” à partir de l’histoire de la personne, pourquoi, avant de s’installer dans une relation homosexuelle, ne pas voir un spécialiste et chercher à comprendre ce qui se passe ?
4° Oser construire sa relation en acceptant la différence sexuelle de l’autre…
- Parfois, par peur et insécurité personnelle, on peut avoir tendance à chercher la sécurité dans l’identique (groupes de filles ou de garçons à l’adolescence: on est les mêmes, on se comprend...)
- La tendance à l’unisexe (et la théorie du “gender”) tend à gommer ces différences, et on peut finir par croire que la différence n’existe pas. Or elle existe, ne fut-ce qu’au niveau biologique. D’où l’importance d’une croissance affective complète, qui sache comprendre ce qu’est une femme, ce qu’est un homme, pour aller vers la maturité et l’acceptation de l’autre.
- Cette difficulté d’accepter la différence se retrouve dans tous les domaines de la vie (sociale, politique, culturelle…) Une personne « ouverte » est une personne qui parvient à être elle-même dans des milieux différents du sien. L’hétérosexualité est un indice de cette maturité.
En conclusion :
Pour beaucoup de personnes, et particulièrement pour les chrétiens, la sexualité n’a de sens que vécue dans l’amour, don total à l’autre dans le mariage.
L’homosexuel est appelé à ne pas avoir de relations sexuelles, de la même façon que l’hétérosexuel est aussi appelé à ne pas avoir de relations sexuelles en dehors du mariage. C’est, dans les deux cas, un combat de maîtrise de soi, combat au service d’un amour plus vrai. Dans les 2 cas, toute attirance est appelée à être “analysée” : suis-je attiré par l’autre pour moi-même, pour me faire plaisir, ou pour me donner à lui et l’aimer pour ce qu’il est ?