N’avons-nous pas tous le désir de privilégier la voie de l’amour ? La question n’est pas tant de connaître les avantages et les inconvénients de la cohabitation ou du mariage mais de bien évaluer le cadre le plus propice à la croissance de notre amour. L’amour est une aventure qui rime avec toujours. Les bonnes questions à se poser sont plutôt celles-ci
:
- Est-ce que je l’aime vraiment ?
- Est-ce que je suis prêt à me donner à lui (à elle) ?
- Est-ce que nous pouvons construire un projet d’amour ensemble ?
Cela vaut la peine d’y réfléchir pour ne pas faire parti des déçus de la vie.
Souvent on cohabite sans l’avoir choisi, avec en plus la peur du divorce et celle de l’avenir incertain. Et puis, on a peur de perdre notre liberté ! Mais croyez-vous que l’amour, le vrai amour, irait à l’encontre de notre liberté ? Au contraire, il
engage notre liberté tout entière... L’amour est fait pour grandir. Il ne supporte ni la tiédeur, ni le ronronnement. Il a
besoin de temps pour s’affermir. L’amour est plus fort que la haine, le désespoir, la blessure, la peur... C’est pourquoi, si on lui demandait ce qu’il préfère, c’est le mariage. Le mariage est le choix d’un amour qui dure toujours.
Et le divorce ? Il n’est pas une fatalité. Un mariage bien préparé a peu de chances d’aboutir à une séparation. Choisir la cohabitation, c’est choisir un amour fragile. Aujourd’hui, certains pays proposent une forme de légalisation de la
cohabitation (le PACS en France) pour donner une certaine sécurité juridique aux concubins (et aux couples homosexuels). Mais on est loin d’un véritable mariage tant sur le plan de l’union des personnes que sur le plan du statut légal et de la protection des enfants.
Les historiens du droit rappellent d’ailleurs que le concubinage avait, en droit romain, un statut légal et des effets juridiques. Donc, rien de nouveau !
témoignages :
J’étais folle amoureuse de mon copain. Mais je vivais dans une peur constante : plus je me rendais compte que je m’attachais à lui et plus je souffrais de le voir s’installer dans la cohabitation. Il balayait mes propositions de mariage avec un sourire ironique : « Pourquoi faire ? » Je sentais bien que ce refus cachait l’ambiguïté de ses sentiments. J’ai rompu parce que je l’aimais trop. Je ne pouvais plus supporter de penser que si j’étais prête à me donner à fond, lui ne l’était pas. Je ne me sentais pas l’étoffe d’une héroïne capable de vouloir son bonheur tout en le laissant libre de me quitter à tout moment ! Actuellement, je suis malheureuse parce que je l’aime encore, mais être avec lui sans pouvoir envisager de construire notre vie à deux me rendait plus malheureuse encore.
Claire, 21 ans
Je vivais dans l’angoisse. Au début, j’étais très fière que notre couple marche « sans papier ». Mais peu à peu s’est installé le doute. Quand nous nous disputions, j’avais peur que Patrick ne reste sur une image négative de moi, qu’il
ne soit déçu et finisse par me quitter. Je vivais dans l’angoisse. Je n’osais pas être moi-même, mes défauts me semblaient de plus en plus énormes. Une incertitude planait quant à la survie de nos sentiments. J’ai finalement fait une grosse “déprime“ et on s’est quitté.
Edwige