La sexualité et l’amour sont indissociables. L’union sexuelle a besoin du cadre d’un amour fidèle et solide (CEC 2337).
Séparer amour et sexualité en ne recherchant que la satisfaction de son plaisir, c’est détruire le sens de l’union sexuelle entre un homme et une femme. Cette union charnelle est la plus belle expression d’un amour qui se donne. Ne rechercher que le plaisir sexuel, c’est mentir, car l’union des corps ne correspond pas à l’union des cœurs. En ne prenant pas au sérieux le langage du corps, on finit par nuire à son corps et à son âme ; la sexualité perd sa dimension humaine, elle se dégrade en moyen de plaisir où l’autre n’est considéré que comme un objet. Ce n’est que dans l’engagement d’un amour pour la vie que la sexualité se vit dans un bonheur qui dure.
« On ne peut pas vivre qu’à l’essai, on ne peut pas mourir qu’à l’essai. On ne peut pas aimer qu’à l’essai, ni prendre l’autre à l’essai et pour un temps seulement. » Jean-Paul II
« La sexualité par laquelle l’homme et la femme se donnent l’un à l’autre par les actes propres et exclusifs des époux n’est pas quelque chose de purement biologique, mais concerne la personne humaine dans ce qu’elle a de plus intime. Elle ne se réalise de façon véritablement humaine que si elle fait partie intégrante de l’amour dans lequel l’homme et la femme s’engagent entièrement l’un vis-à-vis de l’autre jusqu’à la mort. La donation physique totale serait un mensonge si elle n’était pas le signe et le fruit d’une donation personnelle totale. » Jean-Paul II dans Familiaris Consortio