Que l’on soit catholique ou non, que l’on croit que ce soit Dieu ou la nature qui a créé l’homme et la femme, le travail a été bien fait et nos corps sont tout à fait adaptés à l’union !

Il n’y a que peu d’incompatibilité mécanique possible entre un homme et une femme : la réussite de la relation sexuelle ne dépend que peu du “physique” proprement dit,  mais sera par contre fortement influencée par la qualité émotionnelle de la relation, la confiance mutuelle des conjoints, les “représentations mentales” qu’ils se font de la sexualité (par exemple : c’est beau ; c’est sale ; ...), les expériences déjà vécues dans ce domaine, etc. Mais surtout de leur capacité de dialoguer sur le sujet : trop souvent, on croit que l’autre va deviner ce qui fait plaisir, deviner les attentes, deviner ce qu’il doit faire ou ne pas faire. Et bien non ! L’autre ne devine pas, il faut dialoguer sur ce sujet !

Le problème est que l’idée s’est répandue parmi nos contemporains qu’en matière de sexualité, soit on est “compatible” soit on ne l’est pas. Et comme en plus, ils croient qu’une vie de couple réussie se base sur une vie sexuelle où le plaisir est forcément toujours intense et toujours au rendez-vous, il y a effectivement quelques déceptions ! D’où la nécessité apparente de vivre ensemble avant de s’engager afin de vérifier que nos « personnalités sexuelles » vont s’accorder. Là aussi, on “oublie” (mais l’a-t-on jamais su ?) que l’harmonie sexuelle est un apprentissage mutuel qui demande du temps. Ce n’est pas une vie sexuelle réussie qui permet d’avoir une vie de couple harmonieuse mais bien le contraire ! Un homme et une femme qui se respectent, qui sont attentifs aux désirs, aux rythmes et aux besoins l’un de l’autre, qui sont capables d’en parler sans tabou pourront s’unir dans les meilleures conditions.

De plus, ce qui fait grandir l’amour, est plus la qualité d’amour avec laquelle on a vécu l’union que le plaisir : le plaisir est un moyen de faire grandir la communion entre les conjoints. A partir du moment où on en fait un but, on risque d’être déçu dès que ce but n’est pas atteint de façon optimale. Et là commence la frustration.

Une situation grave et difficile se produit  lorsqu’une personne ayant une tendance homosexuelle non assumée décide tout de même de se marier pour obtenir un statut social autre que celui de personne homosexuelle et réprimer cette tendance, sans en parler à son conjoint. Il arrive alors que cette personne n’éprouve dès lors aucun désir pour son conjoint et soit dans l’incapacité de s’unir à son conjoint.

Pour poursuivre votre réflexion, vous pouvez lire l'article : La relation sexuelle ou l’expression de notre amour par la communication physique.

 

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