Ce que l’on entend : « Plusieurs milliers d’enfants sont en attente d’adoption et mieux vaut pour eux être adoptés par un « couple » homosexuel plutôt que de rester dans un orphelinat ».
- 30 000 couples sont en attente d’adoption tandis que ne sont recensés annuellement « que » 5 000 enfants adoptés (dont environ 4 000 étrangers). La plupart des pays étrangers refusent de confier leurs enfants à des pays ayant adopté une loi sur l’homoparentalité. En permettant l’adoption par deux personnes de même sexe, la difficulté d’adopter pour les parents serait encore accentuée : d’un côté, le nombre de demandes d’adoption serait en augmentation, de l’autre, le nombre d’enfants à adopter serait en diminution.
- Un enfant orphelin ou abandonné a viscéralement besoin de se retrouver au plus près de la cellule de base qui lui a donné la vie, composée d’un père et d’une mère.
Ce que l’on entend : « Le plus important, c’est l’amour. Un « couple » homosexuel peut donner beaucoup d’amour, parfois même plus qu’un couple hétérosexuel ».
- L’amour est essentiel mais ne suffit pas pour structurer un enfant, qui a besoin de se situer dans une généalogie à double lignée, celle du père et celle de la mère.
- La parenté ne consiste pas seulement à aimer et éduquer : elle crée une filiation. La création de cette filiation est impossible pour des « couples » homosexuels.
Ce que l’on entend : « Les études disent qu’il n’y a pas de différence entre les enfants élevés par les « couples » homosexuels et ceux élevés par des couples hétérosexuels»
- Des experts dénoncent le manque de fiabilité des études utilisées par les militants homosexuels par lesquelles ceux-ci tentent de prouver qu’il n’y a pas de différence entre les enfants élevés par des «couples» homosexuels et les enfants élevés par les couples hétérosexuels.
- Des études scientifiques démontrent les difficultés psychologiques rencontrées par des enfants élevés par deux parents de même sexe.
- En l’absence d’unanimité sur un sujet de cette gravité, il semble impératif d’appliquer le principe de précaution.
Ce que l’on entend : « L’homoparentalité existe de fait : des centaines de milliers d’enfants sont élevés par des «couples» homosexuels . Il faut donc créer un cadre juridique pour les protéger ».
- Les enfants élevés par des «couples» homosexuels sont nés, comme tous les enfants, d’un père et d’une mère.
- Ils sont dans une situation analogue à celle des familles recomposées. Le problème de l’adoption ne se pose alors pas.
- Ils sont protégés juridiquement comme tout sujet de droit. La loi du 4 mars 2002 permet de résoudre efficacement les problèmes qui peuvent se poser.
- Il faut rétablir la vérité sur les chiffres : l’INED parle de quelques milliers d’enfants élevés par des «couples» homosexuels.
Ce que l’on entend : « Les homosexuels sont victimes de discrimination. Ils doivent avoir, comme les hétérosexuels, le droit de se marier et le droit d’avoir des enfants ».
- Les homosexuels ont les mêmes droits que les hétérosexuels : « Les hommes naissent libres et égaux en droit ».
- Ce n’est pas parce que des gens s’aiment qu’ils doivent systématiquement avoir le droit de se marier, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels. Par exemple, un père ne peut pas se marier avec sa fille même s’ils s’aiment tous les deux d’un amour sincère.
- Personne n’a droit à l’enfant, pas plus les homosexuels que les hétérosexuels parce que l’enfant n’est pas un objet de droit que l’on peut instrumentaliser, il est un sujet qui a des droits et qu’il faut respecter.
- S’il y a une discrimination, ce sont les enfants qui en sont les premières victimes, puisque les adultes décident arbitrairement que certains ont droit à un père et une mère quand d’autres en sont privés.
Ce que l’on entend : « Si le « mariage » et l’adoption d’enfants par des «couples» de même sexe sont interdits en France, comment considérer les « couples » homosexuels qui vont se marier ou adopter à l’étranger »?
- Les citoyens français, même à l’étranger, restent soumis à la loi française, qui ne reconnaît pas des situations constituées au-delà des frontières en contrariété avec celle-ci.
- Dans le cas contraire, à quoi cela servirait-il d’avoir des lois si les citoyens qui y sont soumis sur le territoire national pouvaient les contourner en se rendant à l’étranger ?
Ce que l’on entend : « Il n’y pas de différence réelle entre les hommes et les femmes. Le droit à l’adoption par les « couples » homosexuels est justifié au regard des enseignements de la « gender theory » et la « queer theory ».
- Les théoriciens du genre pensent, comme Simone de Beauvoir, qu’« on ne naît pas femme, on le devient ». On naît « neutre » et c’est la société qui impose à chaque homme d’être homme parce qu’il a un sexe masculin et à chaque femme d’être femme parce qu’elle a un sexe féminin, avec toutes les inégalités que cela implique.
- Puisque le genre est une pure construction sociale, toute représentation sociale de la sexualité est artificielle.
- Puisque l’hétérosexualité n’est plus « évidente », toutes les formes de sexuation sont envisageables : homosexualité, bisexualité, transsexualité et toutes les autres formes de sexualité qu’inventeront les individus, au nom de la tolérance. Tout devient permis.
- Ces théories affichent clairement la volonté de détruire le modèle familial existant, vécu comme un conditionnement social et un obstacle à la revendication du droit à choisir son sexe.
- Un certain nombre d’exemples dans des pays étrangers illustrent de façon concrète les conséquences de l’application de ces théories.
Ce que l’on entend : « Le statut du beau-parent et le contrat d’union civile ne sont pas des étapes vers l’adoption par des «couples» de même sexe ».
- Le droit français est déjà en mesure de répondre aux besoins spécifiques des familles recomposées (loi du 4 mars 2002 sur la coparentalité). Une loi nouvelle est donc inutile.
- Créer un statut du « beau-parent » reviendrait à faire éclater l’environnement affectif et éducatif stable dont un enfant a besoin pour se développer. La liste des « beaux-parents » pourrait s’allonger au fur et à mesure des ruptures … et des recompositions. L’enfant risquerait d’être plongé dans une réelle confusion.
- Ce statut risquerait d’aggraver les éventuels conflits d’autorité en cas de séparation des parents. C’est l’enfant qui en subira les conséquences.
- Ce statut serait fait au détriment du parent biologique de l’enfant, qui serait nécessairement déresponsabilisé, ce qu’il ne souhaite pas dans la très grande majorité des cas.
- Ce statut serait contraire aux déclarations internationales sur les droits de l’enfant.
- Une union civile pour tous, c’est la disparition du mariage. Si le Cuc entraîne des droits comparables à ceux du mariage, en dehors de l’adoption pour l’instant, avec le temps, l’un et l’autre seront assimilés. Il en a été de même pour les pays qui ont redéfini le mariage pour l’ouvrir aux « couples » homosexuels. Ils ont commencé par assimiler les statuts des différents types de couples. Le projet de Cuc revendiqué par les militants gays ressemble de trop près au mariage pour ne pas lui être assimilé.
- De l’union civile à l’adoption : une fois permise l’adoption par des couples hétérosexuels unis par un Cuc, ne pas permettre cette adoption à des personnes de même sexe, unies par le même Cuc, sera très facilement considéré comme une discrimination.
- Ce qui ne sera pas fait par la loi, le sera par la jurisprudence française ou à l’initiative de l’Europe.
- L’expérience de nos voisins : dans les pays ayant octroyé aux «couples» homosexuels les mêmes droits dont bénéficient les couples hétérosexuels, ceux-ci se sont vu ouvrir très rapidement l’accès à l’adoption.