MILAN, samedi 2 juin 2012 (ZENIT.org) – Le mariage suppose aujourd’hui, contrairement à d’autres modèles du passé, d’être amoureux, mais pour qu’il dure, cela ne suffit pas : il faut que viennent un « vin meilleur », comme à Cana, qu’interviennent aussi la raison et la volonté, fait observer Benoît XVI.
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Sans doute avez-vous remarqué que lorsque vous faites savoir à votre conjoint qu’il (elle) compte à vos yeux, vous récoltez en retour, souvent rapide, une manifestation de reconnaissance. Une parole gentille, un merci, un sourire, voire un baiser ou autre geste tendre.
« Le jour de notre mariage, m’écrit une femme, le prêtre nous a dit que nous aurions des ‘petites morts’ à consentir… que notre sacrement de mariage nous faisait vivre ce que le Christ a vécu : une mort et une résurrection. J’avoue n’avoir rien compris à cette réflexion qui m’a plutôt ‘refroidie’ ».
Je veux bien croire, chère Madame, que vous ne vous attendiez pas à de tels propos, surtout à cet instant. Votre réflexion me fait penser à un prêtre à qui une personne demandait : « Où commence le chemin de croix dans votre église ? ». Il lui répondit, non sans humour : « Le jour du mariage ».
Dans l’une de mes dernières chroniques (Mon mari va-t-il enfin changer ? ), j’ai peint l’attitude de certaines femmes, quelque peu perfectionnistes, qui désirent changer leur mari. Cette fois, j’aimerais souligner combien, de toute façon, la vie de couple exige des changements, des bouleversements. Aussi bien chez la femme que chez le mari d’ailleurs.
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