La première question à se poser est de savoir si votre conjoint a absolument besoin de ces apparats au cours des relations sexuelles ou bien peut-il vivre sans ?

Est-ce “compulsif” ou est-ce une “fantaisie” érotique qui lui plaît mais sans être “obligatoire” ?

Si le fétichisme ne s'avère pas compulsif, un travail de couple avec une tierce personne vous permettra de comprendre réciproquement vos besoins et de trouver un accord sur le mode de vos relations sexuelles. Peut-être un peu plus de fantaisie renouvellerait-il l'attrait de vos relations sexuelles, sans vous donner une impression d'utilisation dégradante de votre corps. Mais il faut bien faire comprendre à votre conjoint que tout n'est pas possible au nom de la fantaisie et de la créativité. A une époque où beaucoup pensent que tout est permis du moment que les deux sont consentants, il devient difficile de mettre un cadre. C'est pourquoi il y a de plus en plus de consultations de couples qui viennent pour des problèmes de mésententes sexuelles : influencés par le porno, les sex-shops, les revues à le mode, etc., l'un des conjoints peut en venir à attendre de l'autre les mêmes prouesses techniques. C'est pourquoi une réflexion de couple sur le respect, le sens de la sexualité, le langage de l'amour et le don est nécessaire.

S’il ne peut s’en passer,  il faudrait lui proposer une thérapie personnelle, pour voir pourquoi il a à ce point besoin du secours de ces “objets” pour vivre sa sexualité. Mais souvent, la personne “fétichiste” estime qu’elle est dans son bon droit et trouve que le problème est chez le conjoint “coincé” qui refuse de céder à toutes ses demandes...

Nous vous invitons donc à vous faire aider, si possible en couple.