Car cette communion n’est pas spontanée mais se décide chaque jour, le mariage n’étant qu’un point de départ de l’amour.
On peut définir le mot "communion" comme étant "ce qui habite le cœur de Dieu et les époux, à travers la vie commune, disent quelque chose de cet amour qui habite le cœur de Dieu.
Cette communion est appelée à grandir et la fidélité, loin d’être quelque chose de passif doit être vue comme l’engagement à progresser dans l’amour. Selon cette conception, on peut donc être infidèle sans avoir d’aventure extra-conjugale, simplement en refusant de se donner, de progresser, d’accueillir l’amour de l’autre.
L’amour n’est pas une émotion, un sentiment en lui-même. C’est une décision. Aimer s’apprend !
Pour nous y aider, étudions ce que dit Jean-Paul II sur la spiritualité de communion. Son propos concerne l’Eglise mais est parfaitement transposable au couple, à la famille "petite Eglise domestique".
La spiritualité de communion selon Jean-Paul II
Dans les épreuves
Attention à la façon très romantique dont notre société voit l’amour ! Le mariage c’est d’abord l’union de deux pauvres !
Les difficultés font aussi partie de l’amour. L’épreuve au sein du couple va manifester à l’extérieur ce que le couple porte. Elle va révéler la capacité d’amour comme la violence intérieure ou l’égoïsme. Une épreuve peut être aussi une chance lorsqu’on la porte à deux. En portant les choses ensemble, on peut faire grandir la communion.
Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ."
Epître de saint Paul aux Galates (6, 2)
Quand les choses sont difficiles, il nous faut nous appuyer sur le Christ encore davantage. La grâce du sacrement de mariage et celle de l’Eucharistie, en permettant de puiser à la source de l’amour, sont des aides pour le chemin.