Et si on parlait de la pression sociale autour de la virginité ? Être vierge, quand on est ado (ou quel que soit son âge), ce n’est pas un problème. Et il n'y a aucune raison d’avoir honte. Extraits de l'article « Virginité » du Dico catho.
« Comme le sacrement de mariage engage toute notre vie, sans que l’on puisse reprendre ce que l’on donne, se marier vierge revient à dire à son époux(se) : “Ce que je t’offre, c’est moi entièrement, c’est toute ma vie, personne ne l’a jamais eu avant toi, car avant même de te connaître, j’ai choisi de t’être fidèle”.
« Techniquement » vierge ?
Quitte à enfoncer une porte ouverte autant le rappeler : la virginité ne concerne pas que les filles ! Les garçons sont tout autant invités à être fidèles par avance à la femme de leur vie. Attention aussi à certains discours qui font de la virginité un élément purement “technique”, en le réduisant à un hymen intact, limité à la pénétration. Cela concerne également des pratiques comme la sodomie ou la fellation. Une étude récente montrait que la fellation était en hausse chez les adolescentes américaines, qui y voyaient justement un moyen de garder leur virginité… Quelle conception hypocrite !
Et si tu as déjà eu des rapports sexuels ?
Personne n’est à l’abri d’un moment de faiblesse, sous la pression d’un amoureux entreprenant ou la force du désir… Dans ce cas, pas de drame : cela n’a rien non plus d’une honte, et l’Église ne te rejettera évidemment pas !
Tu peux déposer cela en toute confiance dans la miséricorde de Dieu, par la réconciliation, et – pourquoi pas – refaire ce choix de te réserver pour l’homme ou la femme “de ta vie”. Pour Dieu, il n’est jamais trop tard. »