Mon ami et moi avons commencé à parler de nos fiançailles pour cet été. Mais voilà que deux semaines plus tard il m'annonce qu'il a peur, qu'il ne sait pas s'il pourra m'aimer toute sa vie. Je suis perdue, que faire ?

Comme je comprends votre désarroi ! Comment comprendre l’attitude de votre fiancé ?

Vous dites, comme pour l’excuser, « Je lui ai expliqué que malheureusement, la psychologie féminine a tendance à s'enfermer dans les rêveries, et que depuis deux semaines, je m'imaginais comment il me demanderait en mariage cet été ». Est-ce juste une rêverie féminine ? S’il parle de vous demander en mariage cet été, c’est donc qu’il pense au mariage sérieusement ! Vous n’avez pas rêvé…

Ses propos ont permis que vous commenciez à penser sérieusement à l’avenir. N’est-ce pas cela les fiançailles justement ? Un temps explicitement reconnu comme étant celui de discernement : un projet de mariage à discerner, sans être encore une promesse.

Il semble tout à fait logique que ses propos aient éveillé en vous un désir d’envisager concrètement un avenir commun.

Mais peut-être a-t-il senti votre emballement et cela lui a peut-être fait peur ?

C’est pourquoi, il a fait marche arrière. Effectivement, on peut être pris de panique devant l’enjeu d’une telle démarche : c’est justement pour ça que les fiançailles durent plus que 3 jours ! Peut-être pouvez-vous le rassurer : les fiançailles ne sont pas le mariage, elles sont une étape qui permet de mieux se situer l’un par rapport à l’autre. Le oui des fiançailles n’est pas définitif mais autorise à « penser » la faisabilité d’un avenir commun.

Vous dites qu’il a peur de ne pas réussir à vous aimer toute sa vie, peut-être la lecture de cet article vous aidera-t-il : Saurais-je faire ton bonheur ?

D’autre part, vous ne pouvez pas vivre longtemps dans le flou, qui finit par blesser la confiance et même parfois le lien amoureux.

L’engagement doit être absolument libre, vous avez raison, mais la liberté ne veut pas dire que je peux dire tout et son contraire à 15 jours d’intervalle. Pour l’aider, peut-être pourriez-vous lui demander de clarifier ce qui s’est passé en lui, durant ces 15 jours.

Lisez peut-être l’article sur la différence entre l’hésitation et le doute : Que faire en cas de doute juste avant le mariage ?

Il ne faut pas que la peur devienne le moteur de votre relation, ou qu’elle devienne « toute puissante », justifiant une incapacité à se positionner clairement. Demandez-vous, vous-même, jusqu’à quand vous pourriez accepter l’hésitation. Balisez le chemin par des étapes dans le temps. Un discernement n’est pas meilleur parce qu’il s’éternise ! Courage...

 

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