Voilà une affirmation saugrenue ! Comme si nous pouvions décider de notre bonheur ! Nous n’avons pas toujours le loisir de choisir de vivre tel évènement plutôt que tel autre, et la vie ne nous épargne pas ces moments parfois si difficile à vivre.

C’est ce que Paul et Marie expérimentent en ce moment, face à l’adversité qui s’acharne. Paul vient de perdre son travail alors que le petit troisième pointe le bout de son nez et que la maman de Marie, veuve, est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Entre le sentiment de dépréciation de lui-même que ressent Paul, sa recherche professionnelle infructueuse, la fatigue de Marie due aux nuits écourtées, au souci du chômage de son mari et aux soins de sa maman, ils se sentent au creux de la vague.

 

Sortir de la spirale du mal-être

Oui, nous avons à vivre des épisodes de gros temps et, dans ces moments-là, on se demande pourquoi le bonheur nous oublie.

Alors, à la question « Et si vous décidiez d’être heureux quand même ? », ils se demandent si j’ai bien entendu et compris combien ils avaient le moral en berne. « Mais comment voulez-vous qu’on puisse être pleins de joie de vivre avec tous ces soucis qui nous submergent ? », me répondent-ils à la fois agacés et interrogatifs.

Oui, c’est vrai, cette question peut réellement paraitre déplacée dans un tel contexte. Et pourtant, elle vaut la peine d’être posée, car elle peut permettre de sortit de cette spirale de mal-être.

Il ne s’agit pas de se percevoir ou d’observer le monde de manière idéalisée et de mettre de côté ces souffrances qui nous atteignent. Oui, ces souffrances sont là et font mal. Il ne servirait à rien de vouloir les nier. Mais avons-nous aiguisé notre regard afin de dénicher dans tous les recoins de notre vie ces éclats de soleil qui, si petits soient-ils, diffusent lumière et chaleur alentour ?

Paul et Marie, consentant à élargir leur vision au-delà de leurs ennuis présents, mettent ainsi à jour une brassée de petits bonheur qu’ils n’avaient pas vraiment remarqués. Ce bébé qui, bien que très demandeur de multiples soins et attentions, émerveille par sa vigueur et sa fragilité. Ils en arrivent aussi à se rendre compte combien la maladie de leur maman les provoque à l’amour inconditionnel pour celle qui, en donnent la vie à Paul, leur a permis de vivre leur propre amour conjugal et de donner, à leur tour, cet amour qui fait vivre. Ils arrivent même – et ils sourient – se rendre compte que ce temps « libre » de Paul leur permet d’être plus souvent ensemble. Merci Seigneur !

 

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