Merci, Benoît XVI d'avoir réconcilié l'Eros et l'Agapé. Dieu est amour, première encyclique du pontificat de Benoît XVI, débute par un lumineux rééquilibrage de la vieille opposition entre amour sensuel et amour divin. Le pape nous libère dans ce texte d’une lutte stérile entre la chair et l’esprit, l’éros et l’agapè. Un précieux héritage.

La relation sexuelle est l’expérience d’un lâcher prise, d’un acte de foi en l’autre. Des mots qui montrent à quel point sexualité et spiritualité sont liées. C’est particulièrement vrai pour l’expérience de l’abandon, chère à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

« La vertu qui fait que l’on est aimé est la vertu d’humilité », disait saint Antonin, proche de Fra Angelico. Cette vérité ne devrait, idéalement, jamais quitter l’esprit des époux. Surtout en ce qui concerne les inévitables erreurs, déceptions ou ratés de leurs relations sexuelles.

Parler de sexualité dans l’intimité du couple, est-ce plus simple ? Pas certain. L’intimité, la compréhension et l’amour du conjoint, ne font pas toujours tomber pudeur, gêne, honte, refus ou blocage du dialogue. Comment faire se rencontrer amour et vérité.

Nous voilà au cœur d’une question extrêmement importante qui nous conduit au carrefour de la personne et de son existence… Je crains d’être trop bref pour bien dire et trop court pour tout dire. Mais disons tout de même !

Les zones érogènes sont nombreuses dans le corps de la femme. Parmi elles, le clitoris a une place particulière, mais pas exclusive.

La connaissance de son propre corps est une condition pour que la femme éprouve plaisir et orgasme. Mais ce n’est pas suffisant. C’est dans son imaginaire amoureux qu’elle puise les émotions qui lui permettront de se donner pleinement à l’homme.

Le plaisir féminin lors d’une relation sexuelle est une réalité complexe. Il répond à une alchimie entre les exigences physiques et celles du cœur. Et commence par une bonne connaissance de son corps.

Le "jamais eu de plaisir" relève de plusieurs possibilités.

- La première : en matière sexuelle, le mari a toujours procédé à la hussarde. Il croit, par ignorance ou mauvaise foi, que cette manière est la bonne. Quand il fait l'amour, il part à l'assaut. Elle n'a jamais voulu ou osé lui demander de faire autrement, par crainte qu'il soit déçu, ou pour lui faire plaisir, ou par ignorance.

Revivre des dizaines et des dizaines de fois les mêmes gestes, en l’occurrence ceux de la relation sexuelle, c’est éprouver un paradoxe : la sensualité peut s’épuiser dans la répétition, la routine ou la banalité. Pourtant notre volonté d’aimer est intacte, déroutée que le corps se dérobe.

 

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